« Le vent a de nouveau hurlé toute la journée. Il me fouettait le visage. C’était très difficile de courir constamment contre le vent. C’est difficile physiquement et mentalement. Les seules personnes ici qui sont au courant de ma course sont les camionneurs et les gens de l’extérieur de la province. Tout le monde veut s’arrêter et me prendre à bord. »
« Aujourd’hui, je me sentais plutôt bien en me levant. Nous avons bien dormi la nuit dernière. Il faisait très froid dans la camionnette. Les 12 premiers milles se sont déroulés à la fois bien et mal, par intermittence. Le paysage était très accidenté pendant toute la journée. Mon moignon me fait constamment mal. J’ai pris une longue pause pendant laquelle j’ai très bien dormi. Les 14 milles suivants ont été passablement bien. Mais j’étais épuisé à la fin. Nous nous sommes garés près d’un lac. Nous étions seuls dans les bois. Nous ne pouvons pas nous laver, ni prendre une douche, ni nous faire couper les cheveux. »